Pre-show:
1.
This Hard Land
2.
Burning Love (sign)
3.
Growin' Up
19h40
01
- Badlands
02
- Out in the Streets
03
- Lucille (tour premiere)
04
- Wrecking Ball
05
- Death to My Hometown
06
- Cadillac Ranch
07
- Spirit in the Night
Born
in the USA album
08
- Born in the U.S.A.
09
- Cover Me
10
- Darlington County
11
- Working on the Highway
12
- Downbound Train
13
- I'm on Fire
14
- No Surrender
15
- Bobby Jean
16
- I'm Goin' Down
17
- Glory Days
18
- Dancing in the Dark
19
- My Hometown
20
- Pay Me My Money Down
21
- Shackled and Drawn
22
- Waitin' On a Sunny Day
23
- The Rising
24
- Land of Hope and Dreams
25-
We're Alive
26-
Born To Run
27-
Ramrod
28- Tenth Avenue Freeze Out
29-
American Land
30-
Thunder Road (acoustic)
fin
du concert à 22h50 (3h10)
C'était donc samedi dernier.
Pratiquement une semaine après, j'ai encore plein d'images et de
musique dans la tête.
Cette fois, j'étais en pelouse or, où le son
était très bon.
On arrive à 16h30 aux abords du stade, le temps de trouver la bonne file d'attente,
il est presque 17h et c'est l'ouverture des portes, 30 minutes avant
l'horaire prévu.
Le temps d'entrer tranquillement de s'offrir une bière et on
s'installe à une vingtaine de mètres de la scène, il y a déjà
pas mal de monde dans la fosse or (j'apprendrai plus tard que les
détenteurs de bracelets, des fans hardcore qui s'auto-attribuent des
numéros en fonction de leur ordre d'arrivée aux portes des concerts
pour être le plus près possible de la scène ont eu le privilège
d'entrer par une autre porte avant le gros des troupes, sympa et soucieux de leur bien-être, le père Bruce...).
Bref, il est 17h40, on s'est assis par terre pour attendre le
début du show quand des cris et un brusque mouvement de foule vers
l'avant nous fait bondir : Bruce, tee shirt blanc et lunettes de
soleil est sur scène ! S'en suivront 3 morceaux, de This hard
land à Growin'up en passant par Burning Love, reprise d'Elvis
Presley que je ne connaissais pas et qui m'a scotchée.
Il y a 10 ans au même endroit, Springsteen avait déjà fait la même
surprise à son public, à l'époque, il paraît que c'était une
première. Depuis, il l'a fait 4 fois, dont 3 sur la tournée
Wrecking Ball entamée en 2012 (à Helsinki et plus récemment à
Naples et Padoue, semble t-il).
Sacré cadeau qui met tous les chanceux déjà présents à ce moment-là - 15 000 personnes à tout casser ?- dans d'excellentes dispositions.
A 19h40, s'il n'est pas plein à craquer, contrairement à ce que
diront les comptes rendus paresseux de quelques journalistes avides de surenchère, il est déjà bien rempli malgré tout, le chiffre
officiel serait autour de 62 000 spectateurs payants. Le Parisien, fidèle à sa rigueur légendaire en verra carrément 80 000 -eh oh, gars, du calme, c'est pas une campagne électorale de - tiens, euh, au hasard - Sarkozy, seul endroit où 15 personnes peuvent tenir au mètre carré selon la police et les organisateurs mais je m'égare...
19h 40, donc!
Le groupe monte sur scène au son du thème d'"Il était une fois en
Amérique", de Morricone.
Ensuite, c'est Badlands et son riff puissant, qui d'entrée, donne le
ton de la soirée. Ce soir, ce sera énergique, et festif. Et
effectivement, quelques requests bienvenues nous indiquent que c'est la direction que le boss a choisie: "Lucille", reprise d'un rock survitaminé de Little Richard pas
jouée par le groupe depuis 1978 et "Cadillac Ranch", que je n'avais
jamais entendue.
Après un très bon Spirit in the Night, Bruce annonce que pour
remercier le public français, il a décidé de faire un cadeau :
« nous allons jouer l'alboum Born in the USA du début à la
fin ». Explosion de joie dans le stade. J'avoue pour ma part
avoir été un peu déçu sur le moment, j'aime bien cet album, c'est, comme pour beaucoup, avec lui que j'ai connu Springsteen, mais quitte à
faire l'exercice, j'aurais rêvé d'un Born to Run ou d'un Darkness.
Il faut toutefois bien le reconnaître, cet album est sans doute plus adapté à ce type
d'enceinte, et le résultat fut au delà de mes attentes, notamment
les superbes interprétations de « Downbound Train »,
« I'm on fire » et « My Hometown » alors que "Glory Days" et "Dancing in the dark" auront donné lieu aux cabotinages habituels.
Et ça m'aura permis d'entendre « Cover me » live, une
première pour moi.
Ensuite, le E Street Band et son boss vont continuer sur le même
rythme jusqu'aux rappels, avec un très chouette « We are
alive » et un prenant « Thunder Road » en
acoustique solo pour finir.
On pourra quand même regretter le manque d'originalité dans la set list.
Avouons le, un "Jungleland", un "Frankie" ou une version de "The promise" full band auraient donné à ce show une autre dimension.
Comment ça, des caprices d'enfant gâté?